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INRAE : recherches pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement

Plans et contacts - Université de Lille (univ-lille.fr)

Au sein de cette UMRt, ce sont principalement les chercheurs de l’équipe 7 « Bénéfice santé d’hydrolysats de protéines et coproduits agro-alimentaire » et en particulier le Pr Rozenn RAVALLEC qui s’impliqueront dans la Chaire.

Cette équipe développe des compétences et de l’expertise pour une meilleure valorisation des coproduits de l’agro-alimentaire, afin de leur donner une plus grande valeur ajoutée mais également, et de manière très complémentaire, sur la caractérisation du bénéfice santé (humaine et animale) des protéines et/ou coproduits une fois digérés par l’organisme (ou ayant résisté à la digestion), et en particulier sur leur interaction avec l’environnement intestinal, pour une utilisation plus raisonnée de la ressource.

L’Unité Mixte de Recherche transfrontalière INRAe BioEcoAgro est une nouvelle structure qui rassemble environ 300 chercheurs et techniciens de part et d’autre de la frontière franco-belge. Son ambition est de développer un centre d’excellence international dans le domaine de l’ingénierie biologique appliquée à l’agriculture, la biotechnologie, l’agro-alimentaire et l’environnement. Conçue à l’instar d’un laboratoire sans murs rassemblant des chercheurs de INRAE, de l’Université de Liège, de l’Université de Lille et de l’Université de Picardie Jules Verne, elle se focalise sur la combinaison d’approches (éco)systémique et moléculaire.

Ingredia est ingrédientiste laitier et se classe dans le top 3 mondial des producteurs de protéines et peptides laitiers, qu’elle exporte à plus de 50 %. Certains de ses ingrédients sont uniques au monde. Dans les années 2000, Ingredia a commercialisé le premier bioactif laitier, Lactium®, pour la gestion du stress. Ingredia est par ailleurs l’expert du contrôle de l’environnement minéral (taux et solubilité du calcium) des caséines, de la conformation et de l’agrégation des protéines, de la création ou de la lyse de liaisons covalentes au sein des protéines et du co-séchage d’ingrédients laitiers.

L’environnement technologique et industriel d’Ingredia lui permet de réaliser les étapes préindustrielles de ses développements et de produire ses ingrédients innovants dans les règles de l’art. Son équipe R&D dispose avec plus de 1000 m² de surface et de matériels récents, d’un laboratoire et d’un outil pilote et semi industriel de pointe. Un pilote industriel implanté dans son usine de St Pol-sur-Ternoise permet de valider la dernière étape de montée en échelle.

Par ailleurs, avec un plan directeur industriel prévoyant d’investir à hauteur de 150 millions d’euros dans les 5 prochaines années, Ingredia disposera pour les années à venir d’un outil permettant afin de répondre aux nouveaux enjeux d’innovation de demain issus des recherches de la Chaire Industrielle. C’est par le prix « Social & Environtmental Commitment » remis par Ernst&Young et ANIA qu’Ingredia s’engage aussi avec résolution dans les ingrédients de demain du « Farmer to Consumer ».

L'Unité Mixte de Recherche « Unité Matériaux Et Transformations » a été créée le 01/01/2010. Elle regroupe aujourd’hui la majeure partie des activités en science des matériaux de l'Université de Lille et relevant essentiellement de 4 tutelles : Université de Lille, CNRS, INRAE et Centrale Lille Institut.

L’UMET est structurée en six équipes de recherche : Matériaux Moléculaires et Thérapeutiques (MMT), Matériaux Terrestres et Planétaires Physique (PM), Plasticité Métallurgie Physique et Génie des Matériaux (MPGM), Ingénierie des Systèmes Polymères (ISP) et Processus aux Interfaces et Hygiène des Matériaux (PIHM).

L’équipe PIHM, dans laquelle s’intègre la Chaire ProteinoPepS, s’intéresse à la compréhension des transformations, se déroulant dans le secteur agroalimentaire lors de la fabrication d’aliments à partir de produits issus de l’agriculture ou d’ingrédients issues de 1^ère transformation ( poudre protéiques par exemple). Il s'agit donc de maitriser les transformations de matière alimentaire (relations structure-fonction), fiabiliser les procédés mais aussi l'hygiène des transformations (via la conduite des procédés ou aussi l’élaboration de matériaux « durs » innovant constituant la surface des équipements).